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Notre randonnée en Galilée Occidentale, avec David Frêche

Ha, les Vacances ! …Oui, bronzer…OK! Farniente…d'accord, mais n'oublions pas que ce pays, c'est aussi nos racines et notre histoire. Pour ressentir tout cela, il faut quitter la piscine ou la plage quelques temps, enfiler de bonnes chaussures et partir à la découverte, et pourquoi pas avec un guide.

Nous vous proposons pour ces journées estivales une excursion en Galilée occidentale, aux alentours de St Jean d'acre (Acco) à environ 25 Kms de Haïfa. Cette région au climat fort agréable, reste verte en été. Nous y découvrirons de riches sites historiques ainsi que des paysages superbes.

 

Sur la route N°4, dépassons Haïfa vers le nord, puis 2 Km après Acco, sur notre droite, s'élève un bâtiment carré non loin d'un aqueduc ottoman et d'un bâtiment rond et blanc: Le mémorial des enfants. Vous êtes arrivez au kibboutz Lohamei Aguettaot (les combattants des ghettos). Pour la majorité d'entre nous qui n'avons pas vécu en Pologne à l'époque de la révolte du ghetto de Varsovie en avril 1943, c'est de l'Histoire. Pour ceux qui ont vécu ces moments et qui ont combattu, c'est leur histoire bien vivante. Ce sont eux qui en 1949 ont fondé ce kibboutz pour transmettre leur vécu, leurs expériences, ceci dans un musée fascinant qui nous transporte sur 4 étages dans un monde bien souvent méconnu. Qui étaient ces combattants? Quelle était la place des enfants et des mouvements de jeunesse? Les justes des nations ? N'avons-nous pas le devoir de savoir ? Une visite riche et émouvante s’impose.Si nous avons entrevu la Force, la Volonté et le Courage lors de notre précédente visite, continuons sur notre lancée.

 

Toujours sur la route n°4 vers le nord, dépassons maintenant Nahariya jusqu'au croisement "Betset" avec la route 899, appelée route du Nord. Tournons à droite jusqu'à Hanita. C'est là que nous programmons notre deuxième étape.Parmi les kibboutzim, quelques-uns ont eu le mérite d'être des points d'importance capitale dans les annales de notre état. Le kibboutz Hanita en fait partie. Il est situé sur une chaîne de collines à une altitude de 345 m au-dessus du niveau de la mer et à quelques 200 m de la frontière libanaise. Cette dernière fut fixée par les accords Sykes- Picot entre la Grande Bretagne et la France en 1916. Les instances juives en Palestine de l’époque, décidèrent de créer des faits d’implantations incontournables. Entre autres, dans les années 36-39, avec l'opération "un mur et une tour" ( "houma oumikdal"). Hanita est la première implantation de ce type dans cette région.Dans une forêt de type maquis méditerranéen, sur une colline difficile d'accès et en plein mandat britannique, grâce au courage de centaines de participants, s'éleva en quelques heures, le 21 mars 1938, le kibboutz Hanita. En visitant le kibboutz et en visionnant leur film, vous comprendrez l'esprit pionner et collectif de la nation.Après ces visites historiques, allons nous balader dans la nature, dans le parc du ruisseau Kziv (Nahal Kziv), un des plus beaux ruisseaux de la région.

 

Reprenons la route 899 en direction de l'est, avant d'arriver au mochav Goren, tournons à droite, avec le panneau indiquant la direction " Montfort". C’est là que commence notre randonnée de 4 kms pour marcheurs chevronnés, avec descentes et…montées bien sûr.Sur une crête rocheuse se dresse devant nous les ruines d'un magnifique château-fort tenu par les templiers et qui résistera avec bravoure jusqu'en 1271, date à laquelle il se rendra à Beibars, l'envahisseur Mamelouk. De là, descendons par la piste balisée en rouge, jusqu'à la source de Tamir. Nous terminerons notre excursion par une rude montée jusqu'au parking de Ein Zeitim.

 

Après cette journée pleine d'émotions et de bonne fatigue, allez à Maalot (s’il vous reste encore un peu d'énergie) faire du patinage sur glace et profitez des excellents restaurants de la ville.

David Frêche

Les rues piétonnes en Israël

Les Israéliens aiment de plus en plus déambuler dans les zones piétonnières de leur ville. Chaque occasion de congés ou de fêtes est propice aux sorties familiales, associant les plaisirs culturels, récréatifs et culinaires à la fois. Les espaces qui proposent de nombreuses activités de loisirs et qui ne nécessitent pas de longs déplacements sur les routes encombrées d’Israël sont les rues piétonnes. En hébreu, on dit “midrahov”, acronyme de “midraha” (trottoir) et “rehov” (rue).


C’est à partir des années 1980 que le concept de “rues piétonnes” a commencé à se développer dans les grandes villes israéliennes. La création d’espaces interdits aux véhicules a constitué une des initiatives les plus importantes pour la reconquête des centres-villes que les citadins abandonnaient au profit des centres commerciaux de la périphérie.


L’engouement pour la “midrahov” a commencé dans les grandes villes israéliennes comme Jérusalem, Haïfa et Tel Aviv, puis s’est étendu aux villes moyennes comme Natanya, Tibériade et Herzelia. Aujourd’hui, même les petites villes, comme Zikron Yaakov et Carmiel, aménagent des secteurs piétonniers pour y développer un tourisme local.


Les municipalités israéliennes ont vite réalisé le potentiel touristique et commercial de ce nouveau concept architectural. Progressivement, elles ont associé aux rues piétonnes des zones commerciales caractérisées par de nombreux magasins et terrasses de cafés. Et pour garantir l’attractivité d’un quartier piétonnier, les responsables municipaux ont compris la nécessité de sécuriser les piétons dans un large périmètre autour des rues du quartier piétonnisé.


La “midrahov” israélienne ne présente pas seulement l’avantage du calme et de la sécurité pour le piéton. En fait, les rues, caractérisées par leurs pavés, sont des lieux idéaux pour les festivals et autres événements culturels locaux. Pour les Israéliens qui recherchent des attractions de proximité, les zones piétonnières présentent une solution adéquate : cafés, restaurants, boutiques, spectacles de rue, musiciens, tout y est conçu pour attirer le promeneur et l’inciter à consommer.


Aujourd’hui, les “midrahov” les plus fréquentées sont celles de Ben-Yehouda et Nahalat-Shiva à Jérusalem, et celle de Nahalat-Benyamin à Tel Aviv. A Haïfa, la “midrahov” Nordau sur le mont Carmel est également réputée pour son amphithéâtre et ses spectacles de rue.


A Jérusalem, le “triangle” piétonnier constitué des rues Yafo - Ben Yehouda - King Georges, connaît un renouveau d’intérêt après plusieurs années de somnolence. En 2006, les commerces ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de 30% par rapport à l’année précédente.


C’est aussi à Jérusalem que la plus longue rue piétonne du pays est en cours de construction. Elle mesurera plus d’un kilomètre et de demi, le long de la rue Yafo sur laquelle passera aussi le futur tramway de la ville à partir de 2009.


Les rues piétonnes sont propices au renouveau artistique. A Jérusalem, le quartier rénové de Yémin Moshé est devenu un important rendez-vous d’artistes. A Tel Aviv, la zone de Nahalat Benyamin est réservée, depuis 1988, aux ateliers et galeries d’art. Plus de 300 artistes qui y créent, exposent et vendent leurs œuvres, dans les domaines de la peinture, sculpture, joaillerie, céramique, travail du bois et du verre. Le quartier est devenu une vaste exposition permanente (“The Arts & Crafts Fair”) qui attire des Israéliens de tout le pays. Durant la semaine de Pessah, de nombreuses activités de rue, comme pantomime, concours d’artisanat et campement druze (casher de Pessah), étaient au programme des festivités.


La rue piétonne est aussi devenue un moyen d’aménagement pour les quartiers historiques. Les vieux quartiers de Jérusalem, Jaffa ou Akko, sont depuis longtemps interdits à la circulation. Le projet Mamilla à Jérusalem va permettre de relier la Porte de Jaffa, à l’entrée de la vieille-ville, au centre-ville, presque sans circulation de voitures.


Si les commerçants israéliens ont été longtemps sceptiques quant à l’efficacité des rues piétonnes, ils sont aujourd’hui convaincus qu’une zone interdite aux véhicules est un bon argument de vente.

 

Source : Jacques Bendelac pour israelvalley.com

HANOUKKA ou les 8 Lumières de la Menora                                                             

 

Ces 8 lumières renvoient à huit phases de l'histoire juive et portent,

à travers les siècles et les pérégrinations, un message d'espoir et de vérité.

La clarté émanant de la Menora existe toujours encore et éclaire les cœurs juifs chaque année,

lors de la fête de Hanoukka*.

Les huit lumières symbolisent les points de clarté dans l’histoire d’Israël.

                                                                         

L'écusson de l'actuel Etat d'Israël symbolise la Menora, ce qui veut            

signifier que de la terre juive doive rayonner vers le monde entier la

lumière, la culture, la vérité et la justice.  La lumière est le symbole du peuple

d'Israël. Et depuis trois millénaires, Israël mène un dur combat contre

l'obscurité provoquée par bien des peuples, contre la force, la contrainte, la soif

de puissance et de domination, la corruption.

Et bien que nous ne possédions qu'une lumière faible et modeste,

elle a été capable de traverser la brume épaisse et d'envoyer un rayon de clarté dans l'obscurité.

 

La première lumière se leva lors de la création du monde. La deuxième flamme de la Menora a été allumée par Abraham : l'humanité sommeillait dans l'obscurité et ne connaissait point de Dieu. Alors, Abraham s'éveilla et alluma une lumière divine de la vérité, de la foi et de l'équité

La troisième flamme de la Menora jaillit au Mont Sinaï. C'est là que Dieu lui-même se révéla à son peuple et lui dit : "Je suis votre Dieu qui vous ai délivrés de l'esclavage."

La quatrième lumière de la Menora a été l'entrée d'Israël dans la terre promise par l'Eternel. C'est là que le peuple juif peut s'élever spirituellement et moralement, s'épanouir complètement et rayonner - de cette lumière que Dieu attend de lui. Mais la prise de possession de la Terre sainte n'achevait pas le destin d'Israël et sa vocation.

 

Cela fut fait par le roi David qui consolida l'Etat juif et lui donna son caractère. Ce fut la cinquième lumière de la Menora : un Etat juif, un royaume juif, comme Dieu l'avait désiré.

Par la suite, le roi Salomon édifia un Temple à Jérusalem. Ce fut la sixième flamme allumée par Israël, car le Temple fit rayonner sa lumière sur Israël qui atteignit alors la période la plus glorieuse de son existence, période faite de paix, de liberté et de bonheur.

 

Puis arriva un nouveau changement : Le Temple fut détruit et la grande lumière de sa Menora fut éteinte pendant 70 ans. Puis apparurent Zorobabel, Ezra et Néhémie qui reconduisirent le peuple dans sa patrie. Ils reconstruisirent le Temple détruit et rallumèrent la Menora. Ce fut la septième lumière qui a duré à nouveau quatre siècles et qui apporta le bonheur à Israël.

 

Mais des temps difficiles suivirent cette période. Ce fut la Période la plus noire de toute l'histoire d'Israël. Quand Israël se trouva dans l'abîme spirituel, survint le grand miracle divin : les Maccabéens apparurent à la dernière heure comme sauveurs, et proclamèrent la guerre sainte contre l'ennemi intérieur et extérieur. Et alors se produisit le miracle : quelques hommes, animés d'une force divine, l'emportèrent sur des millions d'ennemis. Israël fut sauvé et le Temple fut purifié. Un second miracle se produisit, puisque la petite quantité d'huile pure qui restait dans sa petite fiole, et qui, normalement n'aurait suffi que pour un jour, permit d'alimenter la Menora pendant huit jours pleins. C'est pourquoi nous célébrons pendant huit jours la fête de Hanoukka, la fête de la lumière.

 

Ainsi, Mattatias et ses fils allumèrent la huitième lumière, la plus grande lumière de la Menora de Dieu. La clarté émanant de la Menora existe toujours et éclaire les cœurs juifs chaque année, lors de la fête de Hanoukka. Les huit lumières symbolisent les points de clarté dans notre histoire. Elles nous soutiennent et nous encouragent lorsque l'obscurité extérieure veut paralyser nos forces. Elles attirent nos regards vers la Menora éternelle pour y puiser le courage et le réconfort, ainsi que l'espoir en de nouveaux miracles et en une lumière encore beaucoup plus forte, qui sera la Lumière qu'apportera le Messie.

 

Extraits de l’article écrit par le Rabbin Eliahou BOTSCHKO - Lamed.fr

VIVE LE TOURISME LENT EN ISRAEL !

Le mode de vie “slow” continue de se propager en Israël. On connaissait le “slow food” et le “slow business”. La nouvelle tendance qui se développe aujourd’hui en Israël est celle du “slow tourism”… Finie l’hyper-mobilité, vive la lenteur !


Désormais, la tendance est au tourisme de proximité. Il s’agit d’une forme de tourisme impliquant des temps de trajet, de consommation, de repas et de visites beaucoup plus longs que d’habitude. C’est aussi un tourisme qui ne pollue pas et qui respecte l’environnement, tant physique que culturel.
Le principe est simple : prendre son temps et s’imprégner du lieu visité. Le touriste découvre, à son rythme, les environs et la façon de vivre des habitants. Il utilise de préférence les transports en commun, il achète des produits locaux, il savoure la cuisine locale, et il prend surtout le temps de s’imprégner de la culture des gens qu’il rencontre.


Ce mouvement est né en Europe (Italie, Suisse) avant d’être importé en Israël. Du Nord au Sud du pays, de plus en plus d’Israéliens ne prennent plus seulement de vacances pour s’échapper du quotidien, mais aussi pour s’adonner au plaisir du voyage et du dépaysement.


De nombreuses activités permettent aux Israéliens en vacances de retrouver des rythmes de vie plus lents : Festival de montgolfière ou écologique, fête de la pomme… Des gîtes ruraux proposent aux randonneurs de découvrir leur région, de consommer les produits de la ferme et de s’adonner à des activités de plein air. Dans la vallée de Beit-Shean, il n’est pas toujours possible de louer une chambre dans un gîte rural pour moins d’une semaine : le temps nécessaire, nous dit un hôtelier, pour découvrir lentement les environs, s’adonner aux activités agricoles et aux balades dans la nature. De même, la multiplication des “hôtels-boutiques”, en ville ou à la campagne, répond aussi à cette volonté de prendre son temps dans un environnement plus intime. Autrement dit, l’apologie de la lenteur pourrait être aussi une réponse à la dégradation de l’environnement, ce qui permet de joindre l’utile à l’agréable.

Source : israelvalley.com

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